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Aurons-nous des télés 3D sans lunettes dans un futur proche ?

Vu que je ne peux pas m’empêcher d’essayer de comprendre dès qu’un sujet parait complexe, j’ai fait mes recherches sur les écrans 3D sans lunettes. Il y a 7 ans le sujet m’avait déjà chatouillé l’esprit suite à la sortie de la 3DS de Nintendo. Et encore bien avant j’avais vu un grand écran 3D sans lunettes au Carrefour de Vannes (entre le rayon surgelé et les bouteilles). A l’époque le LCD commençait tout juste à remplacer le cathodique et plasma (j’avais environ 12/13 ans). C’est donc un sujet qui me fascine depuis un certain moment.

Plutôt que de dire « 3D sans lunette » (C’est un peu long) nous pouvons dire « auto-stéréoscopie ». Il existe deux grandes technologies sur le marché, la barrière parallaxe et les micro-lentilles. La première est bien plus facile à fabriquer, c’est d’ailleurs celle-ci que nous retrouvons sur la 3DS.

L’auto-stéréoscopie est surement quelque chose qui risque de se développer pour les supports publicitaires, mais je doute qu’il sera utilisé au quotidien. Principalement adapté pour les courtes durées, c’est un très bon moyen de présenter un support moderne proche de la science-fiction.

Mais plusieurs problèmes se posent quand on tente de pousser l’utilisation de ce type d’écrans. D’abord, la contrainte de distance et angle de vision. En effet, mettre des lignes devant des pixels définit intrinsèquement la façon de regarder l’écran. C’est pour ça que nos télés de salons ne passeront pas à l’auto-stéréoscopie. Imaginez si vous voulez regarder la télé en étant dans la cuisine alors que votre conjoint est sur le canapé, vous ne verrez tout simplement rien ou mal. Le second problème est la fatigue oculaire de la même manière qu’avec les lunettes à 3D actives où les verres clignotent. Le dernier problème est la production ! Les films natifs 3D de qualités sont très rares et pour plusieurs raisons. Il faut penser le workflow 3D bien en avance. Les deux seuls bons moyens sont, soit la méthode de Peter Jackson avec deux cameras, dont le centre optique se retrouve à la même distance que l’écartement des yeux grâce à un jeu de miroir, soit faire un film d’animation 3D.

Pour contrer les problèmes ils souhaitent utiliser plusieurs points de vue par images. Ça peut marcher, mais pas en prise de vues réelles (imaginez un tournage avec 7 caméras écartées de quelques centimètres pour chaque plan)

 

Vous vous demandez alors pourquoi il n’y a pas eu plus tôt d’écran avec auto-stéréoscopie ?

La raison est très simple … Le manque de définition ! Et oui, vu que deux images sont affichées simultanément en alternant une colonne sur deux. Auparavant la densité de pixel n’était pas suffisante pour afficher une image 3D correcte. Par contre, je me pose la question de la définition maximale que nous pourrons atteindre avec les écrans 3D auto-stéréoscopique. Peut-être qu’un effet de moiré apparaitrait au bout d’un moment ?

Le support idéal pour l’auto-stéréoscopie est donc les appareils mobiles. L’utilisation se fait de face avec comme distance maximale la longueur du bras.

Au cours des 5 prochaines années nous risquons de voir ce genre d’écrans se démocratiser auprès des professionnels ou bien en option sur les smartphones et tablettes haut de gamme. De nouveaux métiers risquent d’être créés, autant pour l’installation des écrans, que des spécialisations 3D pour les graphistes. Ça ne remplacera pas les casques VR, mais ils cohabiteront ensemble de façons complémentaires.

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